Scène en liberté

Quand on écoute Pascale Boeglin-Rodier raconter son histoire, ce qui frappe c’est la force de son engagement. Simple, accessible, ouvert. Un engagement qui irrigue le projet du Liberté-Châteauvallon, scène nationale dont elle est co-directrice et qui participe à la renaissance culturelle de la région toulonnaise. Un engagement qui prend racine et s’exprime dans sa vie de femme et citoyenne. Un engagement qui nous embarque, inévitablement.

Faire se rencontrer les mondes

Thibaut, 21 ans à l’époque, était arrivé à Toulon sans connaître la ville. Ce qu’il voulait alors, c’était faire quelque chose d’utile en attendant de reprendre sa vie étudiante. Volontaire en service civique au Rocher, une association qui intervient dans les quartiers sensibles, il a séjourné pendant 8 mois au cœur de la cité de Sainte-Musse située à l’est de Toulon, un quartier classé « Zone sécurité prioritaire » depuis 2013.

Toulon, « port d’attache »

Je m’appelle Camille. En commençant à réfléchir à ce projet qui n’avait pas encore de nom, ni de forme, une seule chose émergeait, Toulon était mon « port d’attache », le point auquel je me réfère depuis toujours. Par le lien fort entre ma famille et cette ville où je n’ai vécu que pendant les mois d’été, mais aussi par le sentiment d’y être un peu chez moi après tout ce temps.